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Exposition "D'objets et de lieux", œuvres de F. Monaci

Pour clôturer l’année des 90 ans de la Maison de France, la Fédération des Groupements Français de Monaco présente « D’objets et de lieux » une exposition des œuvres de Fabrice Monaci, qui exprime avec poésie son amour pour la France et Monaco, à travers des dessins d’objets du quotidien et de lieux décalés.


Écrire sur son travail artistique, sur son « œuvre », est difficile, car il faut se questionner : pourquoi avoir choisi ce sujet, ce thème ? Qu’est-ce qui caractérise mon style ? Pourquoi les écritures s’imposent-elles en toile de fond ? Pourquoi j’aime dessiner des vues de Monaco très structurées et pourquoi j’aime aussi un travail plus enlevé plus instinctif ?

Au fil de la création, il y a une évolution, une évidence, un besoin qu’il faut suivre et qui donne vie successivement à des thèmes. Paysages urbains, intérieur/extérieur, souvenirs de voyages, objets du quotidien (l’emblématique savon de Marseille, outil et pinceau, boîte à lettres, bouilloire...) qui imposent une technique variée : aquarelle, plume, acrylique, technique mixte...

Le savon de Marseille côtoie la chapelle Saint-Sixte, les pinceaux, le vieux téléphone, la lampe de mémé... Le savon de Marseille dessiné au format XXL devient un emblème de notre Provence.

Les outils de menuisier rappellent le savoir-faire de son père, les intérieurs abandonnés font ressortir la présence des personnes qui les avaient investis.


Fabrice Monaci a toujours dessiné d'aussi loin qu'il se souvienne.

À l'école primaire, il était captivé par les cours de dessin dispensés par un frère passionné.

Tout en préparant son bac, il était inscrit au cours du soir de l'école municipale de dessin de Monaco.

Après l'obtention du bac, il intègre l'École nationale supérieure d'art plastique à la Villa Arson de Nice. Il obtient le diplôme national supérieur d'expression plastique en 1978. L'apprentissage de l'écriture à la plume Sergent Major et à l'encre l'entraînera naturellement vers le dessin. Adolescent, il parcourait les biographies illustrées des grands peintres et ne manquait aucune opportunité de nourrir son imaginaire en parcourant musées et expositions. Il vouera un attachement particulier au trait, au dessin, aux traces et représentations dans l'œuvre figurative et géographique.

Pour les œuvres de Monaco, il accumulera de la documentation qui lui permettra de créer des œufs poétiques retraçant le Monaco d'hier et il puisera également dans sa mine de souvenirs pour restituer l'ambiance et la culture des lieux. Et puis un jour, ce sera la rencontre avec un papier artisanal qui l’entraînera dans la superposition de couleurs, de taches, de projections, et d’interactions d'encre, d'aquarelle et d'acrylique pour une construction tantôt transparente tantôt saturée.

D'abord, il fera le choix d'un objet dessiné librement sans souci d'échelle, la technique l’amenant à rythmer une cadence extraordinaire qui se mettra en place dans une grande liberté.


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