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Journée Littéraire autour de François René de Chateaubriand

Sous le Haut patronage de S.A.R. la Princesse de Hanovre


S.Exc. Monsieur Laurent STEFANINI,

Ambassadeur de France en Principauté de Monaco

et

Monsieur Hervé LOUBOUTIN,

Ecrivain, Président Fondateur du Prix Combourg

rencontrent

François-René, Vicomte de CHATEAUBRIAND


à la Maison de France à Monaco

Le vendredi 30 septembre 2022 à 18 heures


Da gauche à droite : S.Exc. Monsieur Laurent STEFANINI, M. Hervé LOUBOUTIN et Pr. Franco BORRUTO



François-René de CHATEAUBRIAND, né le 4 septembre 1768 à Saint-Malo écrivain, mémorialiste et homme politique français est considéré comme le pionnier du Romantisme français et l’un des grands noms de notre littérature. Plusieurs fois ambassadeur, à Berlin, à Londres et à Rome, il fut ministre des Affaires étrangères de 1822 à 1824, sous le règne de Charles X.

Son père, réussissant dans le commerce maritime, peut acheter le château de Combourg en Bretagne, où la famille Chateaubriand s'installe en 1777.


L’« Enchanteur » comme l’appelle sa sœur Louise est dépositaire d’une affection particulière qu’elle partage avec Céleste, la femme dévouée et discrète que Chateaubriand a épousée en 1792, plusieurs fois trompée, mais qui lui restera fidèle jusqu'à la mort.

En 1794, son frère, sa belle-sœur, une petite-fille de Malesherbes, l'avocat de Louis XVI et une partie de leur famille sont guillotinés à Paris. En 1798, sa mère et sa sœur Julie décèdent.

Frappé par ces épreuves, François-René part au Nouveau Monde et se tourne de nouveau vers la Religion. De retour en France en 1800, il est pardonné par le Premier Consul et entreprend l'écriture du Génie du Christianisme ainsi que de deux romans, Atala et René, qui auront un succès universel.

Les rapports avec Napoléon Bonaparte (qu’il ne rencontrera qu’une seule fois) sont houleux et conflictuels.

Son rapprochement avec les Bourbons n’est pas plus fortuné (Louis XVIII lors de la première restauration le qualifiant d’« inutile utile »).

Cependant, en 1821, il est nommé ministre de France à Berlin, puis ambassadeur à Londres (où son cuisinier, Montmirail, invente la cuisson de la pièce de bœuf qui porte son nom).

En 1822, il représente la France au congrès de Vérone. Le 28 décembre de la même année, il est nommé ministre des Affaires étrangères par Louis XVIII et reste à ce poste jusqu'au 4 août 1824 avant d’être nommé ambassadeur à Rome en 1828 et finalement de se retirer de la vie publique active, après la Révolution de 1830, quittant même la Chambre des Pairs pour se consacrer aux « Mémoires d’Outre-Tombe ».


Nous découvrirons dans les mots de S. Exc. M. Laurent Stéfanini, ambassadeur de France à Monaco, ancien membre du Comité directeur de la Société Chateaubriand, la carrière politique et les raisons de la notoriété de Chateaubriand et dans les mots de M. Hervé Louboutin, écrivain gardien du temple de Combourg en tant que président fondateur du prix, la personnalité fort complexe de cette personnalité essentielle du XIX siècle français. « Pour être l’homme de son pays, il faut être l’homme de son temps », écrira-t-il.

Chateaubriand meurt à Paris le 4 juillet 1848 peu après les événements révolutionnaires de juin, au 120 de la rue du Bac. Ses restes sont transportés à Saint-Malo et déposés face à la mer, selon son vœu, sur le rocher du Grand Bé.



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